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 des proteine foliaire

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des proteine foliaire  115810
البلد: : des proteine foliaire  Dz10
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مُساهمةموضوع: des proteine foliaire    des proteine foliaire  Emptyالأربعاء أكتوبر 27, 2010 4:51 pm




Introduction

Dans l'imaginaire collectif, le mot protéine évoque immanquablement viande et sous-produits animaux (lait, oeuf).
A tel point que l'on oublie trop souvent que le règne végétal offre lui aussi des protéines de qualité (à commencer par les excellentes apportées par les champignons).


Ainsi la combinaison céréales – légumes secs, connue depuis toujours, fournit parfaitement les 8 acides aminés essentiels

La très sérieuse *********ociation Américaine de Diététique, l'une des principales sociétés savantes dans le domaine de la nutrition, reconnaît que «les régimes végétariens bien conçus sont sains et nutritionnellement adéquats et apportent des bénéfices sanitaires dans la prévention et le traitement de certaines maladies».

Une étude dans le British Médical journal montre que les végétariens vivent globalement plus longtemps que les autres et sont moins sujets aux maladies cardio-vasculaires et aux cancers.


En effet, l'homme moderne des pays riches mange beaucoup trop de viande, oeufs et fromages, convaincu que ces aliments constituent les seules sources acceptables de protéines de qualité.

Pourtant, l'organisme humain s'adapte à un large éventail de sources protéiques.
1-Historique :


1773: découverte d’une substance animale végétale, par le chimiste Hilaire Rouelle : la protéine.


1940 : Procédé d’extraction protéique à partir des feuilles vertes découvert par le chercheur anglais Pirie


1960 : Premières études sur l’enfant par le professeur Waterlow. Premiers débuts de l’application du concept de concentrés foliaires de végétaux verts comme solution au problème de la malnutrition.


1967 : Création de l’*********ociation caritative anglaise « Find Your Feet » Leaf for Life ayant pour but l’application de cette méthode de lutte contre la malnutrition sous forme de production artisanale.


1975 : Industrialisation du procédé par France Luzerne.


1993: Création de l’APEF : *********ociation pour la Promotion des Extraits Foliaires en Nutrition.
Les Extraits Foliaires de Luzerne EFL sont produits industriellement en Champagne Ardenne. Ils se révèlent avoir d’excellentes qualités nutritionnelles et être dépourvus de toxicité. L'objectif de l'APEF est la diffusion mondiale du concept de l’extraction foliaire, avec, quand cela est possible, l'auto suffisance locale susceptible d’*********urer un jour la satisfaction des besoins de toutes les populations malnutries.


2006 : Création de PROLIVIM (protéine lipides vitamines et Minéraux)
Cette société veut étendre la commercialisation de l’extrait foliaire de luzerne auprès des populations souffrant de malnutrition
2-Revaloriser les protéines vertes :
On entend souvent dire que les protéines animales sont supérieures aux protéines végétales. Pour certains, il s’agit d’un dogme… que d’autres remettent en question. Tâchons de voir ce qu’il en est réellement, à la lumière de découvertes récentes concernant les parties vertes, vivantes, des plantes.
Lorsqu’on parle des protéines que contient un aliment, on en considère tout d’abord la teneur, c’est à dire la quantité par rapport à un poids donné de l’aliment, en général cent grammes. Non moins importante est la valeur de ces protéines. Car nous n’utilisons pas de la même façon toutes les protéines.
Ces substances célèbres sont formées en particulier de plusieurs acides aminés, molécules azotées qui sont, en quelque sorte, les « blocs de construction » de notre organisme.
Si celui-ci peut en synthétiser un certain nombre en décomposant les protéines que lui apportent nos aliments, il en existe huit qu’il ne peut fabriquer et qui doivent donc lui être fournis tels quels par notre nourriture.
On aurait pourtant mis en évidence que la flore intestinale de certaines peuplades, dites primitives, de Nouvelle-Guinée aurait la faculté de synthétiser certains d’entre eux.
Ces huit acides aminés essentiels portent les jolis noms d’isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine.
Un neuvième acide aminé est nécessaire au cours de la croissance

3-Composition des protéines en acides amines indispensables

Les 8 acides aminés indispensables doivent être fournis à l'organisme en même temps et dans des proportions convenables.

Or, les protéines alimentaires ne sont pas toutes bien équilibrées en acides aminés indispensables. Un acide aminé manquant ou peu
représenté est appelé facteur limitant

Les comités d'experts de la FAO et de l'OMS ont défini une protéine de référence a l'équilibre idéal en acides aminés indispensables (les protéines du lait maternel et de l'oeuf s'en rapprochent le plus).


Il convient donc de varier ses sources de protéines afin de couvrir au mieux les besoins de l'organisme.

Il est admis que les protéines d'origine animale (viandes, volailles, poissons, oeufs, lait et produits laitiers) sont de qualité supérieure aux protéines d'origine végétale, car mieux équilibrées en acides aminés indispensables.
Or, si cela est incontestable, il n'en est pas moins vrai que les protéines végétales peuvent s'avérer d'aussi bonne qualité si l'on sait faire le bon choix parmi toutes les sources existantes et si l'on sait les combiner.


En effet, si l'on *********ocie 1 protéine pauvre en 1 acide aminé particulier à une protéine riche en cet aminoacide, la valeur de l'ensemble est Améliorée c’est le principe de complémentation
Le 1er problème évoqué lorsque l'on parle de végétalisme (régime alimentaire 100% végétal) est la carence protéique (perte musculaire lorsque les protéines végétales ne sont pas complémentaires), Car la carence n’est pas tant quantitative que qualitative
La connaissance de la composition des aliments a permis de comprendre comment les déficiences d'un aliment en acides aminés sont compensées par la richesse d'un autre. Ainsi, en dépit de leur carence en lysine, les protéines céréalières constituent un complément protéique excellent quand elles sont *********ociées aux légumineuses.
Pour les légumes secs (et protéines animales), la méthionine est le facteur limitant, pour les céréales, c'est la lysine.
4-L’utilisation des extraits de feuilles vertes en nutrition humaine


Dans les années 1970, les Organisations Internationales, prenant conscience de l'importance du déficit mondial en protéines en rapport avec l'explosion démographique, mirent l'accent sur la nécessité de développer de nouvelles sources de protéines.
Les végétaux à feuilles vertes représentent une m*********e végétale énorme à la surface du globe dans les régions à pluviométrie suffisante.
Cette m*********e végétale est constamment renouvelée et sa teneur en protéine est importante.
Certaines feuilles de végétaux sont consommées depuis des temps immémoriaux principalement en période de disette.
Les populations ont appris à identifier et à sélectionner celles qui ne leur posent pas de problèmes de santé.
Elles offrent également l'avantage de contenir d'appréciables quantités de fer, de provitamine A et, pour certaines, de calcium, ce qui leur confère un intérêt nutritionnel certain dans le contexte des PVD (Pays en Voie de Développement)
4-1-Les protéines des feuilles de diverses plantes
Les protéines contenues dans les feuilles sont localisées essentiellement dans les chloroplastes, organites où s'effectue la photosynthèse. Ces protéines sont diverses et nombreuses : on a isolé jusqu'à trois cents types de protéines dans les feuilles de tabac. Les plus abondantes sont celles qui *********urent la fixation photosynthétique du CO2.
Ces protéines sont *********ociées dans la feuille à d'importantes quantités d'eau et de fibres surtout cellulosiques. De ce fait, seuls les herbivores peuvent les consommer à l'état naturel. Le concept de l’extraction foliaire les rend comestibles pour l'homme.


4-2-Types de protéines foliaires

Il existe en fait 2 types de protéines foliaires:


- Les protéines vertes, intervenant dans la photosynthèse de la plante
- Les protéines blanches, intervenant dans la fixation du carbone.

Ces protéines sont sapides, utilisables en alimentation humaine, et possèdent des propriétés fonctionnelles (émulsifiantes, moussantes... identiques à celles du lait et des oeufs).


Les plantes sauvages présentent souvent d’étonnantes teneurs en protéines:

- 4,2% pour la Bourse- Pasteur (Capsella bursa pastoris) et le
chenopode blanc (chenopodium album).
- 4,5% pour la Mauve(Malva rotundifolia)
- 9% pour l'Ortie (lanium album)


En poids sec, on obtient de 27 à 40% de protéines, et même 45% avec l'herbe d'Orge, soit autant dans l'extrait sec d’ortie que dans la graine de soja! De plus, il s'agit de protéines équilibrées en acides aminés indispensables.

Leur valeur nutritionnelle est presque équivalente à celle des oeufs, supérieure à celle de la viande. «Pour les acides aminés essentiels, on s'aperçoit que l'on a pas de carence en l’un des acides aminés dans l'ensemble des protéines foliaires».


Enfin, ces plantes sont aussi riches en fer, en provitamine A et pour certaines, en calcium. Ainsi, 10g d’extrait de feuilles de luzerne apportent en protéines autant qu'un oeuf de 50g, en calcium autant que 30g d'emmental ou 300g de fromage blanc, en fer autant que 200g d’épinards.


Il arrive que des facteurs antinutritionnels limitent l'emploi de certaines feuilles, même de l’épinard, riche en oxalates et souvent aussi en nitrates (en présence d'engrais).
5- Les procédés d'extraction foliaires
5-1- Extraction artisanale
Les feuilles sont broyées puis pressées et le jus vert obtenu est chauffé à ébullition. Sous l'effet de la chaleur les protéines coagulent : le produit pâteux obtenu se conserve mal, aussi doit-il être consommé immédiatement. Le résidu fibreux est utilisable pour l'alimentation animale.
NB: Il peut y avoir des problèmes d’allergies si le chauffage est insuffisant.
Il faut veiller à ne pas intégrer des plantes toxiques.
5-2- Extraction industrielle
La production industrielle actuelle est uniquement appliquée à l’exploitation de la luzerne.
La luzerne est
1) Fauchée, hachée et chargée sur le champ. Elle est transportée à l'usine pour traitement immédiat de façon à éviter la protéolyse enzymatique.
2) Elle est broyée et pressée: on recueille un jus vert qui contient environ 30 % de protéines.
3) Le jus est chauffé à 90°c par injection de vapeur pour précipiter les protéines.
4) Le coagulum, recueilli par centrifugation, est séché en lit fluidisé puis compacté en granulés.
Lesprotéines du concentré sont d'origine cytoplastique et chloroplastique : celles-ci sont liées aux caroténoïdes et interviennent dans la fixation de l'énergie lumineuse.
Remarque: ce processus industriel est développé pour la filière animale. Il a été adopté depuis quelques années pour une production destinée à la co

6-Composition du concentre foliaire de luzerne
L’intérêt des extraits foliaires et notamment de luzerne (EFL) dans la prévention et la prise en charge de la malnutrition chronique de populations d’âge et d’origine variables, a été démontré depuis de nombreuses années (Dillon, 1998).
La luzerne est en effet une légumineuse largement cultivée dans le monde, hautement écologique, et qui fournit le plus de protéines brutes à l’hectare (2 à 3000 kg, soit respectivement 4, 3 et 2 fois plus que les cultures de blé, soja, et pois).
Après un processus d’extraction par thermocoagulation qui favorise dans le même temps l’élimination des composés antinutritionnels, les EFL sont composés à 50% de protéines dont la biodisponibilité et les qualités nutritionnelles sont très satisfaisantes (Doraiswamy 1969)
Le seul facteur relativement limitant étant une teneur inférieure en méthionine comparativement à l’aminogramme des protéines de référence de l’œuf (Dillon 1998).
Cependant, comme pour toute légumineuse, du fait de sa forte teneur en lysine, la consommation conjointe de céréales permet de pallier à cette relative faiblesse en méthionine, et d’obtenir un apport équilibré en acides aminés essentiels.
De plus, les EFL contiennent une quantité importante de bétacarotène (provitamine A), de fer (absorption satisfaisante en y *********ociant une supplémentation de vitamine C sous forme synthétique ou de fruits), et de calcium (Bray 1976, Dillon 1998) ; des carences d’apports en ces micronutriments étant très souvent rencontrées et source de morbi-mortalité marquée en *********ociation aux carences protéiques, alors que l’insuffisance isolée d’apport énergétique est par elle-même moins délétère sur la croissance et les fonctions immunitaires

CONCLUSIONS
De par leur faible coût et leurs qualités nutritionnelles intrinsèques, et vue l’importance des potentialités de production dans les différentes régions du monde, les extraits de luzerne représentent un moyen particulièrement prometteur pour renforcer efficacement la lutte contre la malnutrition à l’échelon de la planète.
Ce pendant, malgré des expériences positives et un regard attentif de la FAO, il est indispensable de pouvoir disposer de données définitives sur ce mode de complémentation alimentaire, tant en terme d’efficacité que d’innocuité










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