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 l'anesthésie en odontologie

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l'anesthésie en odontologie 115810
البلد: : l'anesthésie en odontologie Dz10
تَارِيخْ التَسْجِيلْ: : 01/11/2010
العُــمـــْـــــر: : 36
المُسَــاهَمَـــاتْ: : 7
النـِقَـــــــــاطْ: : 4911

l'anesthésie en odontologie Vide





مُساهمةموضوع: l'anesthésie en odontologie   l'anesthésie en odontologie Emptyالخميس نوفمبر 18, 2010 10:33 pm




Sommaire


1- Introduction
2- Définition
3-Rappel anatomique
4-Matériel et produits anesthésiques
5-Anesthésie au maxillaire
5-1.Locale
• Anesthésie de contact
• Anesthésie par infiltration
5-2. Locorégio

nale
• Anesthésie tubérositaire haute
• Anesthésie naso-palatine
• Anesthésie du nerf palatin antérieur
• Anesthésie sous –orbitaire
6-Anesthésie à la mandibule
6-1.Anesthésie du nerf alvéolaire
6-2.Analgésie du nerf buccal
6-3.Analgésie du nerf lingual
6-3.Analgésie du nerf mentonnier
Conclusion
Bibliographie









1- Introduction
L’anesthésie est le premier temps d’une intervention en chirurgie buccale. C’est un acte thérapeutique courant et quotidien qui ne doit pas être banalisé.
C’est un temps très important. Il conditionne la suite du traitement. Une bonne anesthésie est nécessaire pour obtenir de bons résultats.

2-Définition
• L’anesthésie a pour but la suppression de la douleur provoquée par un acte
opératoire. Elle est transitoire et reversible.

• L’analgésie soulage ou supprime la douleur sans entraîner, au contraire des
Anesthésiques généraux, de perte des sensations ou de la conscience.

Il existe 3 procédés d’anesthésie

• L’anesthésie locale qui supprime momentanément la fonction des corpuscules sensitifs (l’anesthésie agit au niveau des terminaisons nerveuses)

• L’anesthésie régionale ou tronculaire qui cherche à supprimer momentanément la fonction de conduction des troncs sensitifs

• L’anesthésie générale où il y a perte totale de la conscience.

3-Rappel anatomique
L’innervation sensitive de la face dépend du trijumeau ou 5ème paire crânienne Le nerf trijumeau est un nerf mixte à la fois sensitif et moteur.
Il comporte 3 branches (Fig.1)
• Le nerf ophtalmique V1 sensitif
• Le nerf maxillaire supérieur V2 sensitif
• Le nerf maxillaire inférieur V3 sensitivomoteur.













Le nerf maxillaire supérieur est exclusivement sensitif passe à travers le trou grand rond et atteint la fosse ptérygo-maxillaire ou il se divise en plusieurs branches
(Fig 2)
• 2 pénètrent dans le ganglion sphéno-palatin pour former : le nerf palatin antérieure (innerve la partie postérieure de la muqueuse du palais) et le nerf naso-palatin (innerve la muqueuse et la gencive dans la partie antérieure du palais)
• Les branches alvéolaires supérieures antérieures postérieures (innervent dents et gencives supérieures)
• Le nerf sous-orbitaire branche terminale (innerve la région nasale, lèvre supérieure et région alvéolaires incisives et canines).





























Fig 2
Le nerf maxillaire inférieur est un nerf mixte bien qu’essentiellement sensitif. Il sort par le trou ovale donne un tronc antérieur et un tronc postérieur.Fig3

Tronc antérieur

- Le nerf temporal profond
- Le nerf masseterin
- Le nerf buccal. Innerve la gencive buccal entre la 2 ème prémolaire et la
2ème molaire et la face interne de la joue
- Le nerf ptérygoïdien



Le tronc postérieur
- Le nerf alvéolaire (dentaire).Il chemine dans le canal dentaire inférieur ou
il donne des branches pour les dents , la gencive et la partie inférieure de
la joue,il sort du canal par le trou mentonnier pour innerver la gencive
entre la ligne médiane et la 2ème prémolaire ainsi que la peau de la lèvre
Inférieure et du menton.
- Le nerf lingual innerve le coté de la langue, plancher,la gencive et la
muqueuse de la face interne de la branche horizontale
- L’auriculo- temporal

















Fig 3


3-Matériel et produits anesthésiques
3-1 .les seringues
• Seringues à carpules métalliques, stérilisables
• Seringues jetables pour tronculaire ou seringue à carpule avec système
d’aspiration
• Seringues pour injection intra- ligamentaires ou intraseptales (forme en stylo)

3-2.Les aiguilles
• Anesthésie para-apicale :diamètre 40/100, longueur 16mm
• Anesthésie tronculaire : diamètre 50/100, longueur 35mm
• Anesthésie intra-septale : diamètre 40 à 50/100, longueur 8mm
• Anesthésie intra ligamentaire : diamètre 30/100, longueur 8mm






Seringue à carpules Fig 4 Seringue à usage unique

3-3. Les produits anesthésiques
• Anesthésique de contact en spray
• Les cryo anesthésiques
• Les gels
• Anesthésiques par infiltration

Les anesthésiques locaux les plus employés en odontostomatologie sont des produits de synthèse à l’exception de la cocaïne abandonnée en raison de ses propriétés toxicomanogènes.











* Les anesthésiques locaux par infiltration
Noyau aromatique

A liaison Ester Chaîne a liaison Ester
(Procaïne, tétracaine)
Groupe amine

2 groupes
Noyau aromatique

A liaison amide Chaîne a liaison amide
( Lidocaine, mépivicaine,
xylocaine) Groupe amine

NB / groupe à liaison amide est le plus utilisé
Presque tous les produits anesthésiques favorisent la vasodilatation locale. On
leur adjoint fréquemment des vasoconstricteurs tel que l’adrénaline , la
noradrénaline.


L’adrénaline : hormone sécrétée par les glandes surrénales, elle possède les
propriétés suivantes :
• Vasoconstrictrice ;
• Hyperglycémiante ;
• Hypertensive ;
• Tachycardisante ;
• Provoque une mydriase ;
• Broncho-dilatatrice ;
• Provoque la contraction des muscles lisses de l’utérus ;
• Augmente le péristaltisme buccal ;
• Diminue le péristaltisme intestinal.


Contre indication de l’adrénaline
• Les hypertendues ;
• Les diabétiques ;
• Les cardiopathes ;
• Les hyperthyroïdiens.






La Noradrénaline : elle entraîne une forte vasoconstriction, elle a peu d’effet sur le muscle cardiaque et ne modifie pas la glycémie



NB / L’avantage d’un vasoconstricteur est de renforcer le pouvoir anesthésiant, d’augmenter la durée de l’anesthésie et de diminuer l’hémorragie.

5-Anesthésie au maxillaire
5-1.Locale
• Anesthésie par contact ou de surface
Elles sont obtenues par contact ou application de l’anesthésique à l’extrême périphérie de l’axe nerveux.
- - par réfrigération → utilisation d’un cryo- anesthésique
- par badigeonnage → application de gel
- par tamponnement → mèche de coton imbibé de liquide
anesthésique (anesthésie régionale par voie nasale)
- Par pulvérisation → Projection de fines gouttelettes de la
solution anesthésique sur la muqueuse

Indication : dents mobiles, dents lactéales, incision des abcès, et comme
pré- anesthésique.








Anesthésie de contact Anesthésie de contact
(Pulvérisation) Fig 5 (Attouchement)







• Anesthésie par infiltration para-apicale
La plus fréquemment utilisée. Elle insensibilise la gencive, l’os alvéolaire, ligament alvéolo-dentaire et pulpe.
Technique de base :
• 1ère piqûre du côté vestibulaire Fig 6
• Aiguille oblique, biseau orienté vers la table osseuse .Fig 7
• Point de pénétration au fond du vestibule dans la muqueuse bien tendue
• Injecter quelques gouttes dans la muqueuse puis au contact de l’os, injecter les ¾ du côté vestibulaire, 1/4 du côté palatin ou lingual
Fig 8
Sa durée d’action est de 60 à 90 mn.
Indications : Incisives – Canines – Prémolaires, Molaires supérieures et Incisives inférieures









Fig 6-Anesthésie par infiltration Fig 7- Orientation du biseau
(Para apicale, coté vestibulaire)








Fig 8-Anesthésie par infiltration
(Para apicale coté linguale)

• Anesthésie par infiltration intra- ligamentaire :
Elle est utilisée généralement comme complément d’anesthésie.
Anesthésie en 2 temps. L’aiguille doit être rigide.
- Anesthésie du ligament circulaire l’aiguille est dirigée horizontalement perpendiculaire à l’axe de la dent et enfoncée dans le bourrelet gingival, distal et mésial.
- Anesthésie du ligament alvéolo-dentaire l’aiguille est presque verticale, pousser progressivement aussi loin que possible dans l’articulation temporo-mandibulaire.
Contre-indications formelles dans les parodontopathies
• Anesthésie intra- septale
Il s’agit d’une anesthésie intra- osseuse dans le septum.
-Technique :l’aiguille est introduite au milieu de la papille inter
dentaire à 90° par rapport à la corticale.
- Inconvénients :nécrose du septum

• Anesthésie intra-diploique trans-septale ou trans-corticale
Elle fait intervenir un matériel spécifique (Foret, contre angle, aiguille 40/100
















5.2-Anesthésie loco- régionale
• Anesthésie des nerfs dentaires postérieurs et supérieurs ou anesthésie tubérositaire haute Fig 9
- patient bouche entr’ouverte
- aiguille de 16 mm de long et 30/100 de diamètre
- l’aiguille pénètre au niveau de l’apex de la racine distale de la 1 ère
molaire et se dirige parallèlement à la tubérosité en haut et en
arrière de la dent de sagesse vers les 2 ou 3 entrées des nerfs
dentaires.
Quantité de produit : 1 à 1,5 ml pour une durée de 60 à 90 mn.
Indications : exo multiples
Dent de sagesse incluse
Molaires supérieures.














Fig 9
















• Anesthésie naso-palatine (trou palatin antérieur)
Position du patient : Décubitus dorsal
Repère : Papille rétro incisive
Technique :On pique avec une aiguille courte au niveau de la papille
palatine à environ 2 mm en arrière des incisives centrales et on enfonce
vers le haut et vers l’arrière. Fig 10,11










Fig 10 Fig 11
• Anesthésie du nerf palatin antérieur (trou palatin postérieur)
Position du patient : Décubitus dorsal + bouche grande ouverte
Technique :Le trou palatin postérieur est situé entre la 2ème molaire et la
dent de sagesse. L’anesthésie se fait par infiltration au niveau de
l’émergence sans chercher à pénétrer dans le canal. Fig 12,13









Fig 12 Fig 13

• Anesthésie sous –orbitaire Territoire du nerf infra orbitaire
Position du patient : Décubitus dorsal
Repères : Le rebord inférieur de l’orbite
- Le trou sous orbitaire
Technique : Fig 14
1. Le médius gauche repère le point médian du rebord orbitaire
inférieur
2. Environ 1 cm sous ce point, on peut palper le paquet vasculo-
nerveux qui émerge de l’orifice du canal sous orbitaire
3. Avec le pouce et l’index de la même main, la lèvre supérieure
est réclinée vers le haut
4. On pique l’aiguille dans le vestibule au niveau de la première
prémolaire et on l’enfonce parallèlement à l’axe radiculaire
jusqu'à ce que sa pointe vienne se loger sous le médius gauche.
La profondeur d’insertion est d’environ 16 mm
5. On dépose 0.9 à 1.2 ml de lidocaine à 2℅, un gonflement
confirme l’exactitude de la position de l’extrémité de l’aiguille.

Indication : groupe incisivo- canin (chirurgie).


-











Fig 14




6- Anesthésie à la mandibule
5-1-Anesthésie du nerf alvéolaire
L’anesthésie doit être infiltrée dans la zone du foramen mandibulaire
Pour assurer le blocage du nerf, avant sa pénétration dans l’épaisseur de la branche.
Les repères : Fig 15
Le foramen mandibulaire : l’orifice du canal mandibulaire est situé en arrière
Et en dessous de la lingula (épine de Spix).C’est le point le plus déclive d’une gouttière en forme d’entonnoir dans lequel passe le nerf et les vaisseaux mandibulaires. L’orifice se situe au milieu de la branche mandibulaire :
• Dans le sens vertical, à égal distance de l’échancrure sigmoïde et du bord inférieur de la branche montante
• Dans le sens horizontal à égale distance de la crête temporale et du bord postérieur.










Fig 15

La palpation de la branche sera à la fois extra orale et endobuccale le praticien est face au sujet.Il saisit la branche droite avec sa main gauche et inversement la branche gauche avec sa main droite.
• L’index et le médius sont placés contre le bord postérieur de la branche
• L’auriculaire ,contre le bord inférieur
• Le pouce , placé dans le vestibule vient s’appuyer contre la crête osseuse du bord antérieur de la branche , dans sa portion concave ,en dessous de la convexité du processus coronoïde coiffé du muscle temporal Fig 16
• Dans un second temps,l’extrémité du pouce est avancée dans le sillon temporal contre La crête temporale. Fig 17
L’aiguille est ensuite dirigée vers le centre de la branche (adulte ou
enfant).Sa pénétration s’effectue contre l’ongle du pouce.Le corps de
la seringue est placé au niveau des prémolaires inférieures. Fig 18

Fig 16 Fig 17 Fig 18


Le point d’injection se situe au centre d’un triangle muqueux limité en dehors par la saillie du bord antérieur de la mandibule. En dedans, par le raphé ptérygo- mandibulaire, en haut par le fond du vestibule. Fig 19


L’injection sera précédé d’une aspiration .Cette dernière a pour but de vérifier si l’aiguille se trouve dans un vaisseau.


Fig 19






A retenir
- Chez l’édenté la technique est rigoureusement la même
- Chez l’enfant le foramen mandibulaire étant situé plus bas, les repères sont les
mêmes mais l’aiguille est orientée en bas et en arrière ,en plaçant le corps de la
seringue vers le haut (molaires contro- latérales)

-Chez les malades ayant un trouble hémorragique ou soumis à un traitement
anticoagulant, il est formellement interdit de pratiquer une infiltration régionale



* Causes d’échec de l’anesthésie à l’épine de spix
Les échecs sont constitutifs à une mauvaise technique, l’injection peut être faite
Trop haute, l’anesthésie peut toucher la peau de la région temporale (branche auriculo temporale).

Trop basse, en dessous de l’épine de spix, l’anesthésie peut intéresser seulement le nerf lingual

Trop en arrière, du fait d’une angulation insuffisante de la seringue, trop tangentielle à la branche montante, elle peut entraîner une paralysie périphérique temporaire du territoire du nerf facial si l’injection a été faite dans la région parotidienne.

6-2.Analgésie du nerf buccal (A.sectorielle)
Cette analgésie est le complément indispensable de l’analgésie régionale à l’épine de Spix.
L’injection se réalise dans le fond du vestibule en regard de l’angle disto-vestibulaire de la dernière molaire. Une demi cartouche suffit

6-3.Analgésie du nerf lingual (A.sectorielle)
L’injection se fait dans la muqueuse, sur le versant lingual de la crête au niveau
De la dent de sagesse mandibulaire. Un quart de cartouche suffit.








6-3.Analgésie du nerf mentonnier Fig 20
Position du patient : Bouche ouverte et lèvre inférieure rétractée

Repère : Le trou mentonnier est palpable juste en arrière de la première prémolaire à 1 cm au-dessous du rebord gingival.

Technique : Insérer l’aiguille à 1 cm au-dessous de la première
prémolaire, en dirigeant en arrière et en dedans de façon à atteindre l’os à
proximité du trou, mais sans pénétrer dans celui-ci.







Fig 20
*Localisation du nerf mentonnier
• 50% entre les 2 prémolaires,
• au niveau de la 1ère PM : 25%
• au niveau de la 2ème PM : 20%
• derrière la 2ème PM : 5%.


Références
1- A. O. S. 1992, Spécial Anesthésie.
2- Hauteville , Cohen. Manuel d’odontologie chirurgicale,
3- Manuel d’anesthésie locale dentaire.
4-Gaudy JF ,Arreto CD.Manuel d’anagésie en odontostomatologie.Editions Masson,Paris,1999.

5-Korbendau JM , Korbendau X. l’extraction de la dent de sagesse.Quintessence international.2001.






Anesthésie locale ses complications

1– Complications locales :
• Bri d’aiguille
• Injection douloureuse
• Hématomes
• Lésions nerveuses
• Complications infectieuses
• Alvéolite
• Escarres

2-Complications générales
• Lipothymies
• Syncope
• Malaise hypoglycémique
• Crise convulsive
• Accidents allergiques














1 – Complications locales:
• Bri d’aiguille
Accident actuellement rare (aiguilles de bonne qualité ne présentant pas de soudure) au cours d’une anesthésie locale, l’aiguille est dans la plupart des cas accessible et aisément retirée.
Il n’en est pas toujours de même au cours d’une anesthésie profonde tronculaire
Un bilan radiographique doit localiser l’aiguille, son retrait nécessitera une dissection minutieuse.

• Injection douloureuse :
C’est le cas lorsque le liquide est froid et l’injection rapide ou lorsque le tissu est enflammé (utiliser un produit anesthésique à 37°C)

• Complications hémorragiques :
C’est la formation d’hématomes.
Chez un sujet sain, la résorption est rapide.
Dans le cas où il y a des troubles d’hémostase ou patient sous anti-coagulants, l’anesthésie régionale est contre-indiquée.

• Lésions des troncs nerveux :
Diffusion de liquide anesthésique dans les loges voisines au cours d’une tronculaire paralysie faciale et des troubles oculaires peuvent survenir.
Ce sont des accidents de courte durée et ne laissent aucune séquelle.

• Complications infectieuses :
Une cellulite peut apparaître après une anesthésie locale.
Eviter d’injecter au niveau d’un tissu infecté.

• Alvéolite :
L’alvéolite parait plus fréquente après une anesthésie locale. Il s’agit de l’inflammation de l’alvéole déshabité.

• Nécrose muqueuse :
Il s’agit d’escarres. Elle se manifeste presque exclusivement au niveau du palais. C’est une complication très douloureuse.


2- Complications générales
Les complications générales peuvent être liés à la solution analgésique ou au terrain.

2-1. Lipothymie
La lipothymie ou malaise vaso-vagal est un malaise général à début progressif sans perte de connaissance complète .C’est la forme mineur de l’anoxie cérébrale.Elle est du à une baisse du débit sanguin cérébral secondaire à une bradycardie.
Il s’agit le plus souvent de sujets émotifs, fatigués, anxieux et peut être favorisé par la fatigue, le jeune, l’émotion.
• Signes subjectifs :
- le malade relate une sensation de vertige ;
- une faiblesse musculaire ;
- un état nauséeux,
- des bouffées de chaleur et des bourdonnements d’oreille,
• Signes objectifs:l’examen retrouve
- pâleur ;
- sueur ;
- pouls lent mal perçu (bradycardie) ;
- la respiration est souvent normale.
• Conduite à tenir
* Il faut distinguer la lipothymie
- de la perte de conscience brutale (syncope) ;
- du malaise hypoglycémique ;
- de l’accident toxique (essentiellement du aux anesthésiques locaux).

* Dès le constat d’une lipothymie, il faut
• Interrompre tout soin éventuellement en cours et veiller à la liberté et à la protection des voies aériennes.
• Allonger le patient en décubitus dorsal (tête plus basse que les jambes).
ou en (P.L.S).
• Lui assurer le meilleur confort possible, vestimentaire et thermique.

* Si évolution défavorable :
- Pratiquer une injection de sulfate d’atropine ¼ à 1/2mg par voie intraveineuse directe .Cette thérapeutique parasympatholytique vise à interrompre l’arc réflexe au niveau de ses afférences vagales en insensibilisant les organes effecteurs à l’action de l’acétylcholine.
En outre, l’injection d’atropine à un effet tachycardisant.
-Appeler une équipe médicale en poursuivant la surveillance





ASSURER LA LIBERTE DES VOIES AERIENNES :

obstruction des voies aériennes par la langue
Commencez par desserrer ou dégrafer rapidement tout ce qui peut géner la respiration (boucle de ceinture, bouton du pantalon, cravate, col).
Basculez doucement la tête de la victime en arrière et élevez le menton, de la façon suivante :
• placez la paume d'une main sur le front pour appuyer vers le bas et incliner la tête en arrière.
• placez 2 ou 3 doigts de l'autre main juste sous la pointe du menton en prenant appui sur l'os pour l'élever et le faire avancer. S'aider éventuellement du pouce pour saisir le menton.

La bascule de la tête en arrière et l'élévation du menton entraînent la langue qui se décolle du fond de la gorge, ce qui permet le passage de l'air.















POSITION LATERALE DE SECURITE (PLS)
Agenouillez-vous à coté de la victime (au niveau de sa taille), desserrez sa cravate, son col, sa ceinture et retirez-lui ses lunettes.
Assurez-vous que ses jambes sont allongées côte à côte. Si ce n'est pas le cas, rapprochez-les délicatement l'une de l'autre, dans l'axe du corps de la victime.
• Placez le bras de la victime le plus proche de vous, à angle droit de son corps. Pliez ensuite son coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut.
• Placez-vous à genoux à côté de la victime.
• Saisissez d'une main le bras opposé de la victime et placez le dos de sa main contre son oreille côté sauveteur.
• Maintenez la main de la victime pressée contre son oreille, paume contre paume.

• Avec l'autre main, attrapez la jambe opposée, juste derrière le genou et relevez-la tout en gardant le pied au sol.
• Placez-vous assez loin de la victime au niveau du thorax pour pouvoir la tourner sans avoir à vous reculer.
• Tirez sur la jambe pliée afin de faire rouler la victime vers vous jusqu'à ce que le genou touche le sol. Le mouvement de retournement doit être fait sans brusquerie, en un seul temps. Le maintien de la main de la victime contre sa joue permet de respecter l'axe de la colonne vertébrale cervicale.
• Si les épaules de la victime ne tournent pas complètement, coincez le genou de la victime avec votre propre genou, pour éviter que le corps de la victime ne retombe en arrière sur le sol, puis saisissez l'épaule de la victime avec la main qui tenait le genou pour achever la rotation.

• Dégagez votre main qui est sous la tête de la victime, en maintenant le coude de celle-ci avec la main qui tenait le genou (pour ne pas entraîner la main de la victime et éviter toute mobilisation de sa tête).

• Fléchissez la jambe du dessus pour que la hanche et le genou soient à angle droit (de façon à stabiliser le corps de la victime).
• Ouvrez la bouche de la victime avec le pouce et l'index d'une main, sans mobiliser la tête, afin de permettre l'écoulement des liquides vers l'extérieur.








2-2 Syncope
Il s’agit d’une perte de conscience complèt,d’apparition brutale qui se caractérise par l’absence de tout réflexe.

• Le pouls n’est plus perceptible, ni radial, ni carotidien.
• Il n’y a plus de réflexe et le patient est très pâle ou est cyanosé.
• Il y a apparition de syncope cardio-respiratoire, syncope cardio
circulatoire ou arrêt cardiaque.

Cliniquement :
* syncope cardiorespiratoire :
- Patient immobile.
- Pale, cyanosé.
- Absence de respiration.
- Pouls non perceptible.

* syncope cardio-circulatoire :

Signes
cardiovasculaires Signes
respiratoires Signes
neurologiques
-Pouls rapide et filant.
-Chute de la tension
artérielle
- Resp - Respiration rapide
- Cyanose des lèvres, lobe de
l’oreille.
- Malaise général.
- Agitation.





Conduite à tenir

- Allonger le patient en décubitus dorsal complet
- Assurer la liberté des voies aériennes
- Syncope Cardio-respiratoire assurer une respiration artificielle +
massage cardiaque *
- Syncope cardiocirculatoire : massage cardiaque plus ventilation
artificielle .









MASSAGE CARDIAQUE SUR UN ADULTE OU UN ENFANT DE PLUS DE 8 ANS :
La victime étant allongée sur le dos, sur un plan dur :
• Agenouillez-vous à ses côtés et, dans la mesure du possible, dénudez sa poitrine.
• Déterminez la zone d'appui de la façon suivante :
o repérez, de l'extrêmité du majeur, le creux situé en haut du sternum à la base du cou,
o repérez, du majeur de l'autre main, le creux où les côtes se rejoignent (en bas du sternum)
o déterminez le milieu du sternum.
• Placez le talon d'une main juste en dessous du milieu repéré (c'est-à-dire sur le haut de la moitié inférieure du sternum). Cet appui doit se faire sur la ligne médiane, jamais sur les côtes.
• Placez l'autre main au-dessus de la première, en entrecroisant les doigts des deux mains. On peut aussi placer la seconde main à plat sur la première, mais en veillant à bien relever les doigts sans les laisser au contact du thorax.
• Poussez vos mains rapidement vers le bas, les bras bien tendus, les coudes bloqués (vos mains doivent descendre de 4 à 5 centimètres), puis laissez-les remonter.


Veillez pendant toute la manoeuvre à rester bien vertical par rapport au sol et à ne pas balancer votre tronc d'avant en arrière.
Les mains doivent rester en contact avec le sternum entre chaque compression.
Toutes les 15 compressions, intercalez 2 insufflations.


VENTILATION ARTIFICIELLE :LE BOUCHE A BOUCHE
• Agenouillez-vous à côté de la victime, près de son visage.
• Avec la main placée sur le front, obstruez le nez en le pinçant entre le pouce et l'index pour empêcher toute fuite d'air par le nez, tout en maintenant la tête en arrière.
• Avec la main placée sous le menton de la victime, ouvrez légèrement sa bouche tout en maintenant son menton soulevé, en utilisant la "pince" constituée du pouce placé sur le menton, et des deux autres doigts placés immédiatement sous sa pointe.
• Après avoir inspiré sans excès, appliquez votre bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime en appuyant fortement pour éviter toute fuite.
• Insufflez progressivement en deux secondes jusqu'à ce que la poitrine de la victime commence à se soulever.
• Redressez-vouslégèrement, reprenez votre souffle tout enregardant la poitrine de la victime s'affaisser (l'expiration de la victime est passive).

Le volume de chaque insufflation doit être suffisant pour que le sauveteur voit la poitrine de la victime se soulever ou s'abaisser après l'insufflation.










2-3.Le malaise hypoglycémique
L’accident hypoglycémique est lié à une diminution rapide du taux de glycémie
en dessous de sa valeur physiologique.
Cliniquement
- Sensation de malaise avec fatigue intense ;
- Sensation de faim ;
- Hypersudation importante ;
- Nervosité, pouls accéléré.


Conduite à tenir
• Allonger le malade.
• Procéder au « resucrage » (4 à 5 morceaux de sucre).
• Si le malade est inconscient, administrer du sérum glucosé a 30%
30 ml en IV ou du glucagon en IM ou sous cutané.
• En cas de gravite, contacter une équipe médicale.


2-4. Accidents allergiques
Ce sont des réactions qui se présentent sous forme :
• éruption urticarienne
• œdème local : œdème des muqueuse ;œdème des paupières- lèvres et du tractus respiratoire, ce dernier provoque une gène respiratoire par œdème laryngé et œdème de Quick.
• choc anaphylactique avec effondrement de la tension artérielle, œdème généralisé en particulier œdème de la glotte qui va poser des problèmes respiratoires.



Conduite à tenir

Si allergie cutanée et cutanéo-muqueuse isolé : :injecter en IV un corticoïde d’action rapide(soit 100a 200mg d’hydrocortisone naturelle ), soit soludécadron, solumédrol,

Si manifestation générale avec détresse respiratoire
- Contacter une équipe médicale.
- Placer le malade en position allongée.
- Assurer la liberté des voies aériennes.
- Oxygénation.
- Injection de soludécadron ( 2 à 3 ampoules), adrénaline en sous cutanée.

2-5. Crises convulsives :
Elles sont caractérisées par l’apparition de convulsions évoluant sous formes
de crise paroxystique et se traduisent pat des contractions musculaires
involontaires associées le plus souvent à une perte de connaissance brutale.


Conduite à tenir

- Prendre toutes les mesures pour éviter une chute ou un traumatisme.
- P.L.S. libérer les voies respiratoires
- Si cyanose  Oxygène 5/6 L/mn
- Si aggravation, injecter du valium. *chez l’adulte 5 à 10mg
* chez l’enfant 0,5 mg en intra-rectal


2-6.Inhalation de corps étranger
Dans le cas d’inhalation de corps étranger dans les voies aériennes supérieures
et quand le patient n’est plus capable de l’expulser par ses propres moyens, on utilise la manœuvre de Heimlich qui consiste a saisir le patient par derrière en plaçant ses deux mains superposées en région épigastrique et exerce ensuite plusieurs pressions en directions du diaphragme.





1- Se placer derrière la victime, puis placer ses bras sous ceux de la victime.

2- Placer le poing fermé et horizontal sur l’estomac entre le nombril et la
cage thoracique.

3- Placer l’autre main sur le poing au niveau de l’estomac.
4- Plaquer la victime contre soi et exercer une pression violente de son poing et de sa main, en arrière et en haut en tirant vers soi.
* Si besoin, répéter cette manoeuvre 3 ou 4 fois.

Conclusion

Le chirurgien dentiste doit connaître la symptomatologie clinique des accidents liés à l’anesthésie afin de distinguer les situations simples des situations plus complexes et disposer du matériel indispensable pour résoudre une situation peu compliquée dont l'évolution semble à priori favorable, ou pour attendre les secours de l'équipe d'assistance spécialisée lorsque cela est nécessaire.



Références
1- A. O. S. 1992, Spécial Anesthésie.
2- Hauteville , Cohen. Manuel d’odontologie chirurgicale,
3- Manuel d’anesthésie locale dentaire.
4-Gaudy JF ,Arreto CD.Manuel d’anagésie en odontostomatologie.Editions Masson,Paris,1999.

5-Korbendau JM , Korbendau X. l’extraction de la dent de sagesse.Quintessence international.2001.










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